Alors que mon père était en poste à Amman (Jordanie), j’étais étudiant au Centre d’Etudes et de Recherches Mathématiques et Physiques à Beyrouth (Liban). J’ai alors eu pu assister aux tous débuts d’une guerre, avec toutes ses horreurs, qui allait durer des années. Après avoir revu certains amis à Paris ou à Lyon (Hélène, Hikmat, Roger…).

Jordanie, Amman et Liban, Beyrouth 1975

Quelques images: (d’autres images du Liban suivront)

  • Virée et camping sauvage Petra, Aqaba, Mer Morte (nuits glaciales dans le désert) avec les copains parmi lesquels Pascal Brunet de Courssou (dont le père était également en poste à l’ambassade de France à Amman.
  • Vue du quartier résidentiel à Amman.

Damas, Syrie, 1975

Pendant cette période estudiantine à Beyrouth, je me rendais souvent à Damas en Syrie, située à quelques 150 km. Etape aussi sur la route pour rejoindre Amman où résidaient mes parents et mon frère. Le trajet se faisait la plupart du temps en taxi en commun et j’étais souvent accompagné de deux amis aussi étudiants à Beyrouth : Kamal (libanais) et Ghassan (syrien). Ces photos datent de 1975 et ont hélas pâli. Damas était une ville magnifique, véritable oasis pleine de vie avec ses mosquées (dont celles des Omeyyades que l’on peut voir sur ces photos), ses ruelles, ses jardins et ses souks.

Bagdad, Irak (période 1954-1957) et 1975

Monsieur et Jean Morillon, avec leur fils Jean-Paul, Bagdad, Irak, 1955
Monsieur et Jean Morillon, avec leur fils Jean-Paul, Bagdad, Irak, 1955

Un court séjour en août 1975 m’a permis de retrouver la magnificence de cette ville, la gentillesse et l’immense culture du peuple irakien, les monuments qui témoignent du passé de ce pays, les souks, les rues pleines de vie, les cafés et lampions le soir au bord du Tigre, les parfums et arômes…des milliers d’autres souvenirs aussi.

Avec mon père nous avions fait la route Amman-Bagdad de nuit pour éviter la chaleur, soit environ 12 heures de route. Une nuit noire pendant laquelle les seules lueurs étaient les étoiles (des cieux comme on n’en voit souvent que dans les déserts) et les yeux de fennecs qui peuplent le désert!

De mémoire ce voyage était lié à un convoyage de la valise diplomatique. J’étais hébergé chez le consul général d’Italie. Ses deux enfants, Flavio et Massimo, dont l’un est maintenant ambassadeur d’Italie, sont devenus des amis.